Toujours à la recherche de ce qui peut lui permettre de se souvenir, de communiquer mais par dessus tout de s’exprimer, l’Homme dès l’Egypte Antique grave sur la pierre et écrit sur des papyrus. Il consacre donc naturellement une grande partie de son temps et de son savoir à développer ses moyens d’expression et de faire en sorte d’en automatiser son impression.
Elle a permis à ses premiers inventeurs, les Chinois, de diffuser le bouddhisme et l’essentiel de leur culture. Partie de l’Extrême-Orient, l’impression manuelle traverse le temps et commence son expansion vers l’ouest avec les mongols et le monde musulman. C’est en Europe, que l’imprimerie prendra son premier virage avec la fabrication des livres remplaçant le volumen et le parchemin fait, laissant place au papier. La révolution définitive de l’impression se fera en 1450 avec Gutenberg mettant au point un procédé permettant l’usage de caractères mobiles en métal et donnant naissance à la typographie moderne.
Si ce savoir-faire remonte à des temps tout à fait reculés, il a toujours fait état d’une grande modernité et technicité qui nous a enseigné une façon nouvelle de communiquer.
Seul est essentiel de revendiquer le caractère précis et précieux d’un travail d’une minutie extrême, un véritable travail d’orfèvre.
L’impression sur papier est un art qui éveille la quasi totalité des sens : la vue par ses caractères et couleurs divers et variés ; l’ouïe, par le bruit de l’homme et de la machine à l’œuvre ; le toucher, par sa subtile et unique texture et enfin l’odorat grâce aux délicates effluves de l’encre et du métal.
Quand le talent, l’esprit créatif et le savoir-faire ancestral des artisans s’associent aux techniques d’impression développées au fil du temps pour s’adapter aux besoins de notre société moderne s’ensuit la rencontre de nombreux métiers comme la maroquinerie ou l’écriture et ainsi la confection de pièces dont l’unicité rivalise avec la splendeur.
L’impression un art qui reste l’apanage des maisons de luxe.
